La contemplative

200,00 

Aquatinte sur cuivre, 2025, matrice 20 x 30 cm, papier Hahnemühle 230g 30 x 40 cm. Edition sur 30

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« Suspendue au-dessus des herbes qui s’étirent

Je ralentis intérieurement

Tandis que dehors, les branches s’affolent

Mon regard s’attarde sur l’horizon

Entrecoupé par les ombres

Contemplative,

je m’abandonne au temps qui file. »  Nathalie Douillard 2025

Au travers de la fenêtre du train, le voyageur, isolé de tout, sauf de lui-même, observe les paysages, tantôt urbains, tantôt sauvages, vastes et inaccessibles pour certains.

Ces décors infinis, vus au travers de ce cadre rectangulaire que j’aime souligner de noir, sont inspirés de mes souvenirs effectués en train dans ma jeunesse, entre le Portugal et l’Italie mais également de mes voyages plus récents en voiture. Les deux véhicules offrent l’expérience d’un « poste d’observation mobile dont la vitesse fait loupe» pour reprendre les mots de Victor Hugo dans ses récits intitulés « En voyage ». Les détails deviennent des formes étirées dont seule la trace colorée persiste tandis que l’œil s’attarde à zoomer sur les plans éloignés.

La contemplative restitue ces deux espaces temps, l’un ralenti à l’intérieur du wagon et l’autre rapide à l’extérieur. L’aquatinte travaillée au brunissoir comme une manière noire permet un jeu de clair/obscur, tandis que le choix des grains savamment posés, étire le paysage extérieur.